WCP x Juliette Has a Gun Expertise LBO

Jean Paul Roche Voilà Philippe. C’était il y a presque quinze ans.

Philippe Klocanas Quinze ans, déjà ?

J.P.R. La première visite.

P.K. À l’époque, tu étais encore avec tes amis de l’automobile.

J.P.R. Mes amis de l’automobile. Exactement. On était déjà un acteur important dans le nautisme. Et c’est au cours de cette première visite, qu’on a eu un feeling. Et finalement, je crois que c’était sept, huit ans plus tard, en 2015, 2016, qu’on a décidé de se développer en Europe. On a cherché un partenaire. Ça paraissait naturel de venir vers toi.

P.K. Parce qu’en fait, pour vous, ça faisait deux choses en même temps : l’ouverture des frontières et l’ouverture du capital.

J.P.R. Exactement.

P.K. Une étape importante.

J.P.R. Une étape importante, un vrai challenge. C’est à ce moment-là où l’on s’est souvenu quand même que l’on avait eu un bon feeling.

P.K. Bien sûr.

J.P.R. La confiance s’était installée. Et c’était probablement important de se rapporter à cette première visite.

P.K. On a vraiment bâti sur la durée ensemble, c’est ça qui a été vraiment bien.

J.P.R. Moi je suis peut-être un affectif. C’est peut-être l’âge ou l’expérience.

P.K. Le tempérament ?

J.P.R. Le tempérament peut-être, oui. Mais c’est vrai que, quand on a été en contact avec ton équipe, on a tout de suite senti qu’il y avait du respect, qu’il y avait un management bienveillant, une atmosphère.

P.K. Je pense que nous, on essaye d’apporter des choses, mais on n’est pas là pour gérer la boîte à ta place. C’est toi qui connais le marché, c’est toi qui connais le secteur. Et on n’a pas du tout cette prétention-là.

J.P.R. Bien sûr, pour vous, ça paraît naturel, mais pour nous, au moment où c’est un challenge aussi important, finalement, de rentrer un partenaire, c’était très important d’avoir ce sentiment qu’on aurait le feeling. Pour nous, c’était une première expérience, donc on a toutes les craintes d’avoir finalement un partenaire...

P.K. « ...envahissant ? »

J.P.R. Envahissant, voilà. Intrusif.

P.K. Et bien non, nous ne sommes pas envahissants !

J.P.R. C’est vrai d’ailleurs que tes équipes ne sont pas intrusives. Parce qu’il faut que l’on se souvienne que l’on a quand même vécu le Covid ensemble.

P.K. C’était spécial.

J.P.R. C’était quand même vraiment très spécial, très particulier, pour une équipe de management. Et je pense qu’on aurait pu être tous finalement très stressés. Et vous ne nous communiquiez absolument pas du stress supplémentaire. On n’était vraiment pas face à un actionnaire, mais avec un partenaire. Pour affronter le problème.

P.K. Mais tu vois, moi, quand je repense à tout ça, je me dis que le vrai confort, c’est la transparence dans laquelle on a travaillé. Pour parler des choses qui allaient bien évidemment, mais aussi des choses qui allaient parfois un peu moins bien. Et c’est cette transparence qui nous a quand même plutôt réussi.

J.P.R. Oui, je crois qu’on peut dire plutôt réussi. Ça nous a même très bien réussi.